Le prophète Mahomet professait pour le chat une grande amitié, ce qui fait que dans l'Islam cette bête occupe une place de choix, alors que le chien y est considéré comme une bête impure.Parmi les nombreux chats que posséda le prophète de la Mecque, nl ne fut plus aimé que sa chatte Mouezza "la toute belle et la toute tendre". Lorsqu'elle apparaissait, dit-on, dans les saintes assemblées, il arrêtait un instant ses prédications pour la caresser et entendre ses ronronnements.
On rapporte que, comme il devisait un jour avec ses disciples, assis autour de lui, l'heure de la prière arriva. Il voulut accomplir ses génuflexions et ses ablutions rituelles; mais il s'aperçut alors que la chatte s'était endormie sur la manche de son caftan, bercée par les paroles de son maître.
Plutôt que de réveillée la bête, Mahomet préféra couper la partie de son habit où Mouezza avait trouvé un si délectable sommeil.
A son retour de la mosquée, la chatte, revenant de son assoupissement, vit sous elle la manche que son maître avait coupée et elle reconnut l'intention délicate du Prophète à son égard.
Elle se leva pour lui faire la révérence, dressa sa queue, plia son dos en arc pour lui montrer plus de respect.
Mahomet, qui comprenait à merveille ce que cela signifiait, assura au chat une place au Paradis, puis, lui passant trois fois la main sur le dos, il lui imprima par cette pression et cette imposition la vertu de ne jamais tomber sur cette partie du corps; de là viendrait que les chats retombent toujours sur leurs pattes!.
Les musulman, ajoutant à cette légende, affirment que le Prophète, lorsqu'il passa sa main sur le dos de la chatte, lui communiqua la "baraka"(bénédiction) et lui insuffla sept âmes; de ce fait, tous les chats résistent à la mort et lui échappent plus aisément que les autres animaux.
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