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Il était une fois une grand-mère qui habitait seule dans la forêt. La grand-mère était triste ce soir-là : c'était la nuit de Noël et ce n'est pas bien gai de passer un Noël seule. Pour passer le temps, la grand-mère se mit au piano. Ce que la grand-mère ignorait, c'est qu'elle n'était pas seule dans la forêt ce soir-là. On entendit le piano ! Elle entendit frapper : - Toc, toc, toc - Qui est là, dit la grand-mère ? Quelqu'un répondit : - Grand-mère, grand-mère, ouvre-moi ta porte, ce n'est pas un temps à laisser, Hiiiiiiiiiiii, un cheval dehors ! La grand-mère ouvrit la porte, le cheval entra. Pauvre cheval ! Il était tout mouillé, il avait froid, il avait faim. La grand-mère le sécha avec une couverture, elle lui donna à manger du foin, et une fois bien sec, bien repus, le cheval se coucha non loin de la cheminée. La grand-mère se dit : - Je vais pouvoir rejouer du piano. Non, non, non. Elle entendit frapper de nouveau : - Toc, toc, toc - Qui est là, dit la grand-mère ? Quelqu'un répondit : - Grand-mère, grand-mère, ouvre-moi ta porte, ce n'est pas un temps à laisser, gron-gron-gron, un cochon dehors ! La grand-mère ouvrit la porte, le cochon entra. Pauvre cochon ! Il était tout mouillé, il avait froid, il avait faim. La grand-mère le sécha avec une serviette, elle lui donna à manger des glands et des pommes de terre, et une fois bien sec, une fois bien repus, le cochon se coucha non loin de la cheminée, à côté du cheval. La grand-mère se dit : - Je vais pouvoir rejouer du piano. Non, non, non. Elle entendit frapper de nouveau : - Toc, toc, toc - Qui est là, dit la grand-mère ? Quelqu'un répondit : - Grand-mère, grand-mère, ouvre-moi ta porte, ce n'est pas un temps à laisser, wouf, wouf, un chien dehors ! La grand-mère ouvrit la porte, le chien entra. Pauvre chien ! Il était tout mouillé, il avait froid, il avait faim. La grand-mère le sécha avec une serviette, elle lui donna à ronger un os, et une fois bien sec, bien repus, le chien se coucha non loin de la cheminée, à côté du cheval et du cochon. La grand-mère se dit : - Je vais pouvoir rejouer du piano. Non, non, non. Elle entendit frapper de nouveau : - Toc, toc, toc - Qui est là, dit la grand-mère ? Quelqu'un répondit : - Grand-mère, grand-mère, ouvre-moi ta porte, ce n'est pas un temps à laisser, miaouuuuuuuu, un chat dehors ! La grand-mère ouvrit la porte, le chat entra. Pauvre chat ! Il était tout mouillé, il avait froid, il avait faim. La grand-mère le sécha avec une serviette, elle lui donna un peu de lait, du poisson, et une fois bien sec, bien repus, le chat se coucha non loin de la cheminée, à côté du cheval, du cochon et du chien. La grand-mère se dit : - Je vais pouvoir rejouer du piano. Mais les animaux soupiraient ! - Que vous arrive-t-il, dit la grand-mère ? Je vous ai ouvert ma porte, je vous ai séchés, je vous ai donné à manger, vous avez un coin de cheminée pour passer la nuit, vous êtes bien ingrats ! - C'est que, dirent les animaux, c'est Noël, on voudrait bien qu'il se passe quelque chose d'autre ! La grand-mère réfléchit, puis elle chanta un chant de Noël. Le père Noël apparut. Il avait fini sa tournée et il ne lui restait rien pour les animaux. Mais il a soufflé sur le cheval, et le cheval s'est endormi. Il a rêvé du pays des chevaux, un pays où l'herbe vous arrive jusqu'au cou, de l'herbe odorante, savoureuse, hummmmmm ! Et des rivières parfumées où caracoler ! Le père Noël a soufflé sur le cochon, et le cochon s'est endormi. Il a rêvé du pays des cochons, un pays avec de la boue partout, et des glands gros comme des œufs, et des champignons délicieux qu'on appelle des truffes, tellement nombreux qu'on marchait dessus. Le père Noël a soufflé sur le chien, et le chien s'est endormi. Il a rêvé du pays des chiens, un pays où il y a des arbres à os, il suffit de tendre le cou pour en attraper autant qu'on en veut, et des buissons à croquettes. Le père Noël a soufflé sur le chat, et le chat s'est endormi. Il a rêvé du pays des chats, un pays où les souris sont si nombreuses qu'elles se jettent dans vos pattes, et les rivières, ce n'est pas de l'eau qui coule, non, non, non, c'est du lait ! Le père Noël est reparti, et la grand-mère se dit : - Je vais pouvoir rejouer du piano. Non, non, non. Elle entendit frapper de nouveau : - Toc, toc, toc - Qui est là, dit la grand-mère ? Quelqu'un répondit : - Grand-mère, grand-mère, ouvre-moi ta porte, ce n'est pas un temps à laisser, un grand-père dehors ! La grand-mère ouvrit la porte, le vieux de la forêt entra. Pauvre vieux ! Il était tout mouillé, il avait froid, il avait faim. La grand-mère lui donna une serviette pour se sécher, elle lui offrit un bol de soupe. Ils se regardèrent. Ils se plurent. Ils se marièrent. Ils n'eurent pas d'enfants, ils étaient trop vieux pour ça, mais ils eurent plein d'animaux : des chevaux, des vaches, des chèvres, des moutons, des cochons, des chats, des chiens, des hamsters.
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Le lièvre d'or aimait voyager, si rapidement qu'il se déplaçait en un clin d'oeil d'une planète à l'autre et qu'on le prenait pour une étoile filante ! Un jour, notre lièvre rencontra, sur une planète bleue, un vieux monsieur avec une grosse barbe en broussaille qui lui mangeait les joues, des cheveux blancs qui lui coulaient dans le cou, une casquette à carreaux, des lunettes de soleil, une salopette à fleurs et des sabots aux pieds ; un vieux monsieur qui vivait là avec un vieil âne gris ; un vieux monsieur qui ne se nourrissait que de sucettes et de tartes à la crème... « Je m'appelle Noël », dit le vieux monsieur ! Le lièvre et le vieil homme sympathisèrent ; ce dernier confia qu'il s'ennuyait, car il ne connaissait pas d'enfants à qui offrir les jouets qu'il fabriquait ! « Ça alors, s'exclama le lièvre, et moi qui connais une planète habitée, avec des millions d'enfants ! » Le vieux en pleura d'émotion, l'âne brailla pour marquer son contentement de voir l'homme heureux, le lièvre leur demanda de fermer les yeux, il leur souffla dessus, et en moins de temps qu'il n'en faut pour le dire, ils se retrouvèrent sur terre ! Le père Noël, qui avait perdu ses lunettes de soleil durant l'opération, fut ébloui, il chercha à tâtons, retrouva les lunettes ; il vit qu'il se trouvait sur la place d'un petit village noyé de soleil, et que c'était la lumière se réverbérant sur les pierres blanches des maisons qui lui blessait les yeux : il était à Blauzac, un village proche d'Uzès ! Le vieux monsieur dénicha une petite maison à sa convenance, avec un pré mitoyen pour son âne ; où tout aurait été pour le mieux, s'il n'avait eu pour voisine Madame Dédé, une personne acariâtre qui aimait par-dessus tout l'ordre et la propreté, et qui ne supportait pas le voisinage d'un vieux dont la barbe en broussaille mangeait les joues, dont les cheveux blancs étaient si longs qu'ils lui coulaient dans le cou. Pensez ! Un vieux coiffé d'une casquette à carreaux, portant des lunettes de soleil, vêtu d'une salopette à fleurs, chaussé de sabots ; un vieux qui se plaisait en compagnie d'un vieil âne gris, et qui ne sortait de chez lui que pour distribuer des jouets aux enfants qu'il rencontrait ; un vieux qui passait son temps à sucer des sucettes et à dévorer des tartes à la crème ! Le vieil homme décida d'ignorer une femme incapable de proférer autre chose que des paroles désobligeantes à son égard, et continua, comme par le passé, à fabriquer des jouets, en regrettant de ne pas suffire à la tâche - il y avait tellement d'enfants, et tant d'autres encore qui n'habitaient pas Blauzac ! Jusqu'au jour où le vieil âne gris brouta les fleurs de Madame Dédé ! Quel scandale ! La femme acariâtre écrivit de-ci, de-là ; un beau matin, le vieux monsieur vit débarquer chez lui toute une brigade de gens sérieux qui constatèrent que cet homme était âgé, qu'il oubliait de repasser sa salopette à fleurs, que la vaisselle sale encombrait son évier, que les miettes de son repas parsemaient la table de la salle à manger, qu'il ne savait pas se nourrir, qu'il ne balayait pas souvent son parquet, et que ses sabots étaient bien crottés ! Le père Noël eut beau expliquer qu'il avait mieux à faire, qu'il devait, du jour naissant à nuit faite, fabriquer des jouets pour les enfants ; les gens sérieux estimèrent cette gentillesse suspecte, et qu'offrir des jouets plutôt que de les vendre n'était pas raisonnable. Ce vieux-là n'était décidément pas capable de s'occuper seul de sa personne ! Le voilà placé dans une vieille maison grise et laide, avec des barreaux aux fenêtres, et le vieil âne gris à la fourrière... Quel ne fut pas le désarroi du vieil homme quand il constata que la directrice de la maison laide et grise n'était autre que Madame Dédé ! Celle-ci déclara qu'elle s'occuperait personnellement du cas de cet homme-ci, et qu'il convenait d'abord de le raser et de lui couper les cheveux ; le vieux eut beau protester, tempêter : il fut rasé, il eut les cheveux courts, on lui confisqua ses lunettes de soleil, sa casquette à carreaux, sa salopette à fleurs et ses sabots crottés, et on l'habilla - vieux parmi les autres vieux - d'une chemise bleu marine, d'un pantalon gris, et de pantoufles aux pieds ! De ce jour, le vieil homme refusa de manger. Bientôt, il ne voulut plus quitter son lit ; il restait couché, des heures durant, à regarder le ciel par la fenêtre ! Vint le soir de Noël ! Ce soir-là, le vieux monsieur ne parvenait pas à dormir : il rêvait à son âne, de sa planète bleue ; quand il entendit du bruit qui provenait de la cheminée ! Le lièvre d'or parut : « Accroche-toi à mon cou, et je te tirerai de là », lui dit-il ! Le vieux fit ce que le lièvre demandait ; ils repartirent par la cheminée, alors que les autres vieux applaudissaient ! Le lièvre conduisit l'homme sur le Montaigu, où les attendait déjà le vieil âne gris. Les fumées bavaient dans le ciel, depuis Saint-Hippolythe au pied du Montaigu, puis disparaissaient dans l'immensité glacée. Pas un nuage, pas un bruit autre que celui d'un chien qui hurlait du côté de Flaux. La plaine bleue était bleue de nuit, de lune, de froid, de vignes et de garrigues. Le chapiteau des étoiles clignait faiblement, alors que là-bas, tout là-bas, l'étoile du Nord resplendissait ! Le lièvre demanda à l'homme et à l'âne de fermer les yeux, et leur souffla dessus : voilà l'âne transformé en un renne superbe tirant un traîneau qui tintinnabulait de milliers de sonnailles ; voilà le vieux monsieur vêtu d'un manteau, d'un pantalon et d'un chapeau rouge, chaussé d'une belle paire de bottes de cuir noir ! Le lièvre d'or prit place à côté du père Noël, et ils s'envolèrent, plein Nord, jusqu'au pôle, où le lièvre possédait un chalet ; il proposa au vieil homme de s'y installer, et de faire comme chez lui ; parce que le père Noël souhaitait continuer à fabriquer des jouets, et qu'il ne suffisait pas à la tâche - il y avait tellement d'enfants, n'est-ce pas, de par le vaste monde - le lièvre fit venir d'une planète verte toute une troupe de petits lutins bricoleurs... Malgré quoi le père Noël a bien du travail, et je crains que son pantalon rouge ne soit pas toujours très bien repassé, que ses bottes ne soient un peu crottées, que la vaisselle ne s'entasse quelque peu dans l'évier, que les miettes de son dernier repas ne parsèment la table de la salle à manger du chalet et que le parquet ne soit pas toujours très bien balayé... Qu'importe ! Les gens sérieux n'estiment pas raisonnables de se rendre au pôle Nord et, c'est bien connu, ces gens-là ne croient pas au père Noël !
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